CONDUIRE UN LYNX
Je sors mon BoonDocker DS 3900 les journées les plus enneigées de l’hiver et lorsque j’ai vraiment besoin d’une motoneige capable de se rendre partout dans la poudreuse. Le BoonDocker RE 3700 est le modèle que j’utilise 80 % du temps. Il est équipé d’une suspension à la fois performante dans les sauts et capable de supporter tout ce que je peux lui faire subir. C’est la motoneige idéale pour moi, assez robuste pour ma conduite agressive! J’adore me promener en montagne, en hauteur, profiter des superbes panoramas et traverser les immenses étendues vierges. Mais j’aime aussi la conduite de style urbain, près de Fällfors, mon village natal. En étant créatif et en profitant de chaque colline et de chaque pente, on arrive à trouver des parcours que d’autres motoneigistes croient inaccessibles. Il faut sortir des sentiers battus! Chaque fois que je monte sur mon Lynx, je me sens en sécurité et extrêmement confiant. Je sais que la motoneige s’adapte à ma conduite et qu’elle obéit à chacune de mes commandes.
LE DÉBUT
J’ai fait ma première sortie en motoneige à l’âge de 6 ans. Mes parents m’avaient acheté un Ski-Doo Elan. Dès le premier jour, j’ai accidentellement foncé sur la motoneige de mon père et fait un gros trou dans le capot. Je crois que j’ai fait mon tout premier salto arrière en 2015, à Riksgränsen. Ça a marqué un tournant dans ma carrière. Depuis, je m’amuse constamment à essayer des choses que personne n’a encore faites.
LA VIE SISU
Mon moment Sisu, c’est clairement mon salto arrière sur le Turtlegap, à Revelstoke. De nombreux motoneigistes d’expérience ont sauté le Turtlegap, mais y faire un salto arrière, personne n’y avait jamais même pensé. Les motoneigistes de la région secouaient la tête lorsque je leur demandais si c’était possible de le faire. Mais pour Adam Thomelius et moi, c’était décidé – il fallait essayer. Après des heures à pelleter et à affronter la tempête de neige, nous avons eu droit à 20 minutes de soleil. J’étais prêt et plus déterminé que jamais. Avec seulement 10 mètres d’élan et un très grand écart à franchir, c’était un saut vraiment extrême. Mais je l’ai fait, et la sensation d’avoir réussi un tel exploit était simplement inouïe. Les défis, c’est ce qui procure tout le plaisir. Sortir de ma zone de confort me donne de l’énergie.