CONDUIRE UN LYNX
Le BoonDocker est une nouvelle motoneige incroyable que personne n’a vraiment pu essayer par ici. Jusqu'à présent, je la trouve géniale. Les commandes du conducteur se transfèrent parfaitement à la motoneige. On passe facilement d’une conduite décontractée à une conduite beaucoup plus intense et à faire des wheelies. C’est très important pour moi. C’est la motoneige qui est capable d’en prendre et qui traverse tout sur son chemin. Il n’y a rien comme conduire en montagne. C’est magique, et c’est une vraie leçon d’humilité. Arriver à surmonter chaque obstacle que la montagne place entre votre destination et vous est très satisfaisant.
LE DÉBUT
Pour moi, la motoneige était d’abord une façon de me rendre dans des régions reculées pour faire de la planche à neige… que j’ai rapidement abandonnée. Mon frère et moi partions alors avec du carburant supplémentaire, et on explorait la montagne enneigée toute la nuit.
LA VIE SISU
Je crois que la vraie culture de la motoneige de montagne a le « sisu » dans son ADN. Demandez à tous les motoneigistes, ils auront des centaines d’histoires. Durant ma première année dans les montagnes, j’ai passé un matin à tracer un sentier – un ciel bleu, de la neige fraîche et aucune trace en vue. Alors, je suis monté sur une pente très à-pic au bord d’une crête et j’ai fait un plongeon directement dans la neige profonde. Je m’en suis sorti avec un ski droit en moins, deux bras de suspension avant brisés et un amortisseur cassé. Ce n’est pas si mal, n’est-ce pas? Mais quand la neige est assez profonde et qu’il n’y a pas de ski pour la déplacer, elle étouffe le moteur. Alors, je traversais la zone alpine de la montagne en faisant des beignes toujours du côté gauche, au travers de deux grandes criques et de broussailles. Dès que je devenais un peu paresseux, le moteur étouffait et je revolais à l’avant de la motoneige. J’ai dû rester pris sûrement une centaine de fois ce jour-là. Je n’ai jamais été aussi fatigué, mais j’ai réussi!